Le leadership est cette capacité à gérer les personnes qui travaillent sous votre autorité. Ce n’est pas une tâche facile puisque cela relève de l’éducation personnelle et de ce que vous visez en tant que chef. Il est alors important d’avoir une idée sur les différents types de leadership pour voir si votre méthode de gestionnaire est bonne ou mauvaise. Dans ce qui suit, vous verrez une checklist de formes de leadership que vous pouvez adopter pour mieux gérer vos collaborateurs.
Plan de l'article
Le leadership autoritaire
Encore appelée leadership directif, cette manière de diriger relève de l’autocratie. En clair, vous montrez à vos subordonnées que c’est vous qui êtes le chef par excellence. Ainsi, toutes les décisions proviennent de vous. Les avis des autres importent peu. Ce type de direction est unilatéral et présente beaucoup d’inconvénients.
Lire également : Les nouveaux horizons de la formation dans l'ère digitale
Le chef dans ce cas n’est pas du tout en sécurité puisqu’il vivra dans une atmosphère de méfiance. De plus, vous ne pouvez pas être au courant de certaines informations utiles pour améliorer la performance de votre firme. En effet, le climat n’est pas propice pour des discussions constructives.
Notez que le leadership directif ou autoritaire consiste à ne donner que des ordres. Lorsque ceux-ci ne sont pas exécutés, il n’y a pas de laissez-passer. Des sanctions s’en suivent simplement. Il est vrai qu’aucun travail ne doit jamais être négligé. Toutefois, l’erreur relève de l’humanité. Avec ce leadership, les échecs naissent le plus souvent puisqu’il n’y a aucune motivation.
A voir aussi : Comment obtenir le droit de travail en France ?
Le leadership de collaboration
Le leadership collaboratif est le contraire du mode de gestion évoqué précédemment. Ici, le chef se comporte comme un être qui accepte la proposition des autres. Vous pouvez donc permettre à vos collaborateurs d’aviser et de proposer des idées qui feront émerger l’entreprise.
Notez que K. Lewin qualifie ce type de gestion humaine de démocratique. Le chef est humble dans ce cas. Il ne montre pas qu’il détient toute la science. Vous reconnaissez vos limites et vous acceptez humblement que les autres vous viennent au secours en cas de sinistre. Il est essentiel de savoir que le leader démocratique recherche constamment la cohésion interne ainsi que l’harmonie.
Ce qui fait que lors des conflits, il se hâte de trouver des solutions pacifiques pour consolider les membres de son équipe. Il est difficile que ce chef cherche des moyens pour diviser les collaborateurs. C’est ce qui lui permet de progresser dans ses projets.
Le leadership imitable
Voici une autre forme de leadership qui fait que le chef devient un être à imiter. Il n’est pas question d’une imposition de mode de vie. Non. Le leader imitable n’impose rien à son groupe. Cependant, ce dernier est contraint de copier soit intelligemment ou servilement les bons atouts dont le chef dispose.
À vrai dire, le chef s’impose involontairement par sa façon d’agir et sa manière de parler. Dans ce cas, vous serez un véritable disciple de la perfection. Vous marchez selon une règle de conduite indiscutable afin d’amener les autres à fonctionner librement comme vous. Il est vrai que le leader imitatif n’est pas un chef autoritaire.
Toutefois, il n’est pas exclu qu’il soit rigoureux. Vous n’aimeriez pas que la faute de quelqu’un impacte sur la vie des autres. C’est pour cette raison que des décisions draconiennes sont prises pour protéger toute l’équipe. En dehors de cette manière de gérer les autres, il y a aussi le leadership visionnaire que vous devez considérer.
Le leadership participatif
Ce type de leadership prône le consensus. Vous pouvez le confondre au mode de gestion démocratique puisque les deux possèdent des points de ressemblance. En effet, lorsque vous êtes un chef participatif, vous prêtez oreille à ce que les autres disent. Vous n’hésitez pas à considérer leurs avis et leurs propositions.
À l’instar du leader démocratique, vous utilisez tous les moyens pour régler à l’amiable les conflits qui surviendraient. Avec ce leadership, chaque membre est crédible aux yeux du chef. Ce dernier leur inculque souvent les pistes d’orientation capables de les aider à progresser dans leur profession.
Des idées de motivation peuvent également être données aux membres en cas de problème pour booster leur moral. La bonne nouvelle avec ce mode de gestion humaine est que toutes les prises de décision sont précédées de l’avis de chaque membre. Ce qui permet au leader participatif d’avoir assez souvent des succès.
Le leadership transformationnel
Le leadership transformationnel se distingue des autres types de leadership par sa capacité à inspirer et à motiver les membres d’une équipe. Les leaders qui adoptent ce style sont souvent visionnaires, ils ont une idée claire de l’avenir qu’ils souhaitent pour leur entreprise ou leur organisation. Ils transmettent cette vision à leurs employés en la rendant accessible et concrète.
Les leaders transformationnels encouragent aussi leurs employés à sortir de leur zone de confort. Ils cherchent constamment à améliorer les compétences et la performance des membres de leur équipe. Ils cherchent aussi à développer des relations durables avec eux en s’intéressant aux aspirations professionnelles et personnelles des collaborateurs.
Ce type de leader est capable d’influer sur le comportement des individus grâce à son charisme, son intelligence émotionnelle et son savoir-faire communicationnel. Il peut ainsi créer un environnement propice au développement personnel et professionnel, où chacun peut trouver sa place dans l’équipe tout en contribuant activement aux objectifs communs.
Le leadership transformationnel est un mode de gestion innovant qui a fait ses preuves dans bon nombre d’organisations modernisées. Adopter ce style suppose cependant une grande confiance dans l’esprit créatif et entrepreneurial du personnel encadré afin que celui-ci puisse apporter toute sa valeur ajoutée au projet commun.
Le leadership situationnel
Le leadership situationnel est un style de gestion qui s’adapte à la situation dans laquelle se trouve l’équipe ou l’organisation. Ce type de leadership a été développé par Paul Hersey et Ken Blanchard dans les années 1960.
Les leaders qui adoptent ce style sont capables d’analyser rapidement une situation pour déterminer quelle approche conviendra le mieux. Pour cela, ils doivent être en mesure de comprendre les motivations et les compétences des membres de leur équipe ainsi que les défis rencontrés par celle-ci.
Contrairement aux autres types de leadership, le leader situationnel ne suit pas une méthode universelle. Il adapte son comportement en fonction du niveau d’autonomie et des compétences des employés qu’il supervise. Son but est de créer un environnement propice à l’apprentissage tout en maintenant une grande confiance avec ses collaborateurs. L’idée est donc d’être capable d’aider au développement personnel sans empiéter sur leur autonomie professionnelle.
Ce modèle permet ainsi aux managers d’avoir plus facilement accès aux possibilités offertes par chaque individu au sein d’un groupe donné. Adopter le bon type selon l’environnement professionnel peut causer un impact significatif sur la performance de l’entreprise ou de l’organisation. Effectivement, une bonne gestion au sein d’un groupe peut contribuer à la croissance et à la prospérité de cette dernière.
Le leadership situationnel est particulièrement adapté aux organisations qui connaissent des changements constants tels que les start-ups ou dans des environnements complexes en termes de communication entre les différents membres d’une équipe.